Après deux épisodes sortis en 2006 et 2008, le troisième épisode est sorti le 18 novembre 2011. Ce jeu d’action ouvert était un concurrent direct de GTA. Il était malheureusement trop ressemblant mais ne l’égalait en rien. Son coté légèrement décalé était un atout par rapport à son concurrent, et faisait de ce jeu un titre agréable malgré tout. Toujours produit par Volition Inc., ce troisième épisode sera-t-il un titre phare de la série ?
Dans l’ombre de GTA
Voilà ce qu’était la triste réalité de Saints Row à ses débuts. Il n’était clairement pas évident de sortir un jeu du type « monde ouvert » après Rockstar. Saints a donc souffert de la comparaison sur ses deux premiers titres. Et les comparaisons c’est fatal, ça vous flingue un bon jeu. Mais les deux titres étaient proches et il fallait que Saints se démarque.
Ce troisième épisode est résolument drôle et décalé, très décalé. Ce qui le rend vraiment UNIQUE. Un premier pari gagné pour Volition !!
Mais qu’en est-il du reste ?
Saints en lui-même. L’histoire prend place quelques temps après celle du deuxième épisode. Votre gang essaye de se faire un nom dans Stillport, le nouveau lieu d’habitation. Ce n’est pas la plus facile des choses et les ennemis sont nombreux et plutôt costauds. L’histoire est bien ficelée et se montre digne d’intérêt. La ville est assez vaste et diversifiée. Elle a plein de quartiers différents, avec de grands buildings, des petites maisons, des ports, des aéroports... Cette ville reste très chatoyante et respecte le nouveau style de Saints. Outre les missions rattachées à l’histoire vous aurez une foule de missions annexes, d’objets à récupérer... Mais tout reste dans le ton décalé avec un coté même très érotique.
Décalé jusqu’au au bout
Pour achever tout ça, vous pourrez personnaliser une foule de choses comme vos véhicules, votre gang et aussi votre personnage. Vous aurez à votre disposition un nombre de fringues énorme. Cela va des tenues classiques à des tenues SM et autres déguisements plutôt loufoques. Mêmes certaines de vos armes sont dans le même style (le pénétrator par exemple).
Quant aux véhicules, il y en a vraiment un paquet et de tous types : voiture, hélico, moto, avion, bateau... Leur contrôle s’avère assez simple. Les combats aériens rajoutent un vif plaisir au titre. Plus vous progresserez, plus vous débloquerez de véhicules de plus en plus bizarres. Bref l’atmosphère de ce titre est vraiment unique et tout concorde dans ce sens. A noter la présence de quelques coups spéciaux assez trash sous la forme de Quick time event (QTE). Vous aurez aussi la possibilité de rentrer en force dans une voiture en passant par le pare-brise ou la vitre conducteur. Ce qui est très pratique quand vous êtes poursuivi par une horde d’ennemis.
En Définitif
Je tiens à parler de la bande son hyper géniale. J’ai même noté la présence de titres de rap français plutôt trash comme Tandem du 93 hardcore.
Graphiquement sans être des plus jolis, l’aspect colle très bien au titre. Même si l’aspect compte beaucoup à l’heure actuelle, je préfère toujours un jeu moins beau mais plus abouti. A noter la présence de quelques bugs, un peu de clipping mais rien handicapant. A l’avenir j’espère que cela ne se reproduira plus (hein messieurs les programmeurs). Sinon la possibilité de sauter de votre avion et de faire une descente en parachute et plutôt sympa. On avait plutôt l’habitude de voir des suites décliner, mais là c’est le contraire. Notons aussi la présence d’un mode coop en ligne (donc à 2), ainsi que la présence anecdotique d’un mode horde.
Mais le soft n’as pas besoin de cela pour être un très bon jeu, et offrir une très bonne alternative à GTA dans les jeux à monde ouvert. Ce troisième opus est définitivement et clairement un aboutissement. Volition a réalisé ici une très bonne performance et j’espère bien qu’un futur opus sera encore meilleur. Ce jeu est donc une très bonne surprise, à ceux qui hésitaient et bien achetez le !!
En conclusion je lui mettrais un bon 17/20.
Je dois y retourner car ma domination n’est pas encore complète et il me reste plein de culs à botter.