PES a vingt ans, malgré une succession d’années "sans", il ne lâche rien face à un FIFA qui se vend pourtant désormais dix fois plus que lui chaque saison. L’année dernière les progrès étaient spectaculaires par rapport à PES 2014, mais les personnages étaient un peu lourds et lents, voyons si ceci a été pris en compte.
Gameplay :
Il semble cette fois que les développeurs de Konami aient tenu compte de l’avis des joueurs.
De nouvelles animations apportent au gameplay plus de réalisme, les joueurs peuvent par exemple toucher la balle, de l’intérieur ou de l’extérieur du pied et ça se voit. Sur le jeu aérien, ils sont capables faire l’ascenseur ou de basculer au-dessus d’un adversaire.
L’intelligence artificielle sait désormais exploiter les espaces en attaque et la défense. Elle est maintenant très efficace sur les tacles qui peuvent partir de très loin.
Le contenu est toujours axé sur les différentes coupes (Ligue des Champions, la Coupe UEFA, la coupe Libertadores, l’AFC Champions League) pour compenser l’absence de certaines licences anglaises.
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Vers une légende : pour mener un joueur vers le sommet
Par contre l’arbitrage est toujours aussi laxiste, mais au moins il ne fait pas trop d’erreurs/injustices contrairement à la concurrence.
Graphismes :
Globalement un peu en-dessous d’un FIFA (surtout pour les petits détails : herbe/pluie), les graphismes sont pourtant de très bonne qualité pour les visages des stars des différents championnats européens. C’est un choix pas forcément idiot, puisque nous jouons quand même le plus souvent avec les équipes des vedettes. Puisqu’ils ne peuvent pas tout faire, autant privilégier les joueurs les plus connus.
L’interface reste assez simpliste et austère, malgré quelques progrès, mais on espère un jour une vraie refonte totale dans ce domaine, l’écart est devenu trop important avec son concurrent.
Du côté de l’animation, les mouvements des personnages sont fluides et bien détaillés, alors qu’ils étaient balourds et lents dans les éditions précédentes. Et le ballon possède toujours une physique inégalable, quand FIFA propose une balle qui rebondit souvent trop comme une balle de ping-pong ou un ballon de basket.
On ressent vraiment que le Fox Engine (le moteur graphique de Metal Gear solid) est arrivé à maturité pour sa troisième année de présence sur PES, car désormais les ramages ne sont qu’un lointain souvenir.
Bilan :
Assurément le meilleur PES de la décennie. Cet épisode 2016, propose du fun, des graphismes corrects, un gameplay axé vers le beau jeu et la construction tout en fluidité, un intelligence artificielle surprenante dans les espaces. Mais le manque de certaines licences fera toujours que PES se voit bloquer par un plafond bien connu : la ligue anglaise.
Note : 15/20