Vous souvenez-vous du dessin animé « Il était une fois...la vie » ? Celui-ci était diffusé en 1987 sur France 3 qui s’appelait encore à l’époque Fr3. Cette série rendait accessible aux enfants la compréhension de la composition du corps ainsi que celle des organes et tissus cellulaires.
Et bien Microbot, c’est un petit peu ça. On y incarne un petit vaisseau injecté dans le corps humain via une seringue. Notre but ? Défendre notre hôte contre toutes les attaques de virus ou bactéries.
Gameplay
Après avoir pris le contrôle de votre vaisseau, vous vous apercevrez que diriger ce mini robot se fait de manière intuitive. Joystick analogique gauche pour contrôler les mouvements et le droit pour tirer. Difficile de faire plus simple.
Au fur et à mesure de votre progression dans le jeu, vous gagnerez des points pour améliorer votre vaisseau. Les stations où vous pourrez upgrader votre appareil sont réparties dans les cinq mondes qui composent Microbot.
Pour accomplir votre tâche, vous aurez à disposition un fusil à tir rapide, une sorte de lance et des bonus qui augmenteront la barre de santé de votre vaisseau. A certains moments, vous pourrez également demander de l’aide aux globules blancs mais attention de ne pas tirer sur eux, sinon ils se retourneront contre vous.
Lorsque vous mourrez, un système de point de contrôle permettra de ne pas vous obliger à tout recommencer depuis le début, d’autant plus que les missions sont assez difficiles et demandent beaucoup d’efforts.
Les ennemis viendront par vagues successives et malheureusement, ce système devient vite assez répétitif. La conception des niveaux est assez identique, la différence se fait la plupart du temps sur les couleurs de fond. Il n’y a pas beaucoup de variété au niveau des combats et la seule différence se fera en fonction de l’équipement de votre mini robot.
On regrettera que les développeurs n’aient pas donné plus de dynamisme en utilisant par exemple les fonctions corporelles comme la circulation sanguine. Du coup, Microbot vous paraitra peut être un peu fade après 2 ou 3 heures de jeu.
Un mode multijoueur local est disponible permettant à un partenaire de vous rejoindre dans la partie.
Graphismes et sons
Si le gameplay parait fade, ce n’est pas le cas pour l’ambiance. La musique est très bien adaptée pour ce jeu et l’on appréciera le mélange de musique douce qui deviendra dramatique à certains moments.
La musique est donc véritablement un plus pour Microbot et elle permet d’enrichir l’expérience de jeu.
En ce qui concerne les graphismes, ceux-ci sont très élégants, que ce soit pour les cellules et organismes ou encore le mouvement des objets au premier ou en arrière-plan. Le mouvement du vaisseau est très fluide et l’on a vraiment l’impression de flotter dans le corps humain. Le mélange musique/couleurs est très plaisant et me fait penser par moment à Geometry Wars.
Conclusion
Microbot, s’il n’apporte rien de neuf et ni rien de révolutionnaire, est assez créatif pour que l’on s’y intéresse.
Voyager dans le sang en étant aidé d’un ami par exemple est plutôt fun. La bande son et la personnalisation du vaisseau est un plus. En revanche, la répétitivité et l’absence de jeu en ligne lui seront peut être une barrière pour se laisser tenter dans l’aventure.
Ma note : 14/20
