Sorti le 20 mai 2011, L.A. Noire est un des jeux les plus attendus de l’année.
Eh oui, Rockstar Games ne sort pas de nouveaux jeux tous les jours. Du fait que la plupart de leurs sorties sont des hits, on s’attend forcement à une réussite.
Il a été développé par la Team Bondi.
C’est un jeu à la troisième personne, d’un genre nouveau.
Vous incarnez un ex-militaire qui a reçu la silver star et à qui l’on offre une place au sein du LAPD.
L’histoire prend place à Los Angeles en 1947 juste après la WWII, pendant une des périodes les plus fastes d’Hollywood.
C’est une période où la corruption, la drogue et autres délits sont des plus courants voir en pleine expansion. Vous ne manquerez donc pas de travail.
Je n’en dirai pas plus afin d’éviter de spoiler.
Y a-t-il du neuf en 1947 ?
Effectivement il y a du neuf.
On s’aperçoit rapidement que le jeu est plutôt un polar noir interactif plus qu’un véritable jeu.
Je ne m’amuserai donc pas à faire souffrir ce jeu d’une comparaison avec Red Dead Redemption, comme j’ai pu le voir ailleurs (on ne compare pas l’incomparable).
On a effectivement entendu parler du motion scan (procédé de capture des expressions faciales grâce à 32 cameras HD). En effet, la qualité de la modélisation des visages est très réaliste et vous devrez bien les observer durant les phases d’interrogatoires.
L’histoire reste immersive au plus haut point et on est pressé de connaître la suite, surtout que les phases d’action, étant assez rares et courtes, ne font que vous donner un petit coup de boost pour continuer l’aventure, sans trop vous couper dans le récit.
Pour les séquences d’action, pas vraiment de nouveauté : on dégaine, on vise et on tire.
Les affrontements à mains nues sont quant à eux très réalistes et rythmés.
Pour les scènes de poursuites, les voitures sont plutôt lentes et ne se manœuvrent pas forcément très aisément.
Sinon les enquêtes sont bien montées et votre enquêteur a un pouvoir de déduction hors norme.
Les musiques sont tout à fait d’actualité (en 1947 du moins) et collent vraiment bien à l’ambiance.
Il n’y a rien à jeter (mais rien n’est moins sûr).
Eh oui, même en faisant partie des adorateurs des jeux Rock Star, on y trouve quelques points à revoir.
Déjà, j’ai régulièrement rencontré un bug pour la montée en véhicule, et juste avant les poursuites. Ce n’est pas pratique.
J’ai gardé la recherche d’indices pour ce chapitre car j’ai été déçu (eh oui, et je suis peut-être le seul).
Je sais bien que le joueur actuel a besoin d’être plus guidé que les vieux de la vielle, mais quand même. Lors des phases d’inspection, une musique vous indique que vous êtes en phase de recherche. Ensuite, quand vous passez devant un indice, un petit son retentit et votre manette vibre (manque plus que l’écriteau : je suis ici). Pour finir la petite musique de fond s’arrête quand vous avez trouvé tous les indices.
Je trouve dommage de voir une des phases les plus importantes du jeu ainsi gâchée.
Il ne vous reste plus que les phases d’interrogatoire pour être un peu moins guidées.
Toujours dans l’assistanat : après trois essais lors d’une phase d’action (qui sont peu nombreuses), on vous propose de la passer.
Et bien malgré tout ça j’ai réussi à trouver des gens sur des forums qui demandaient des codes de triches pour aider un peu.
Sinon j’aurais bien aimé pouvoir sortir mon arme plus souvent. (En 47 les policiers n’était-il pas plus pêchus ?)
Dommage aussi que votre collègue soit un si lourd fardeau par moment.
C’est malheureux que l’investigation avec Kelso dure longtemps car l’on se détache un peu de Cole et l’on ne reprend pas suffisamment son contrôle.
Pour finir, même si ce dernier est un bon héros bien tourmenté et très intéressé par ce qu’il fait, il ressemble un peu à un pantin dans ses attitudes par moment.
En conclusion
Même si j’y ai trouvé des défauts, L.A. noire reste en jeu extrêmement sympa et novateur dans un style très peu utilisé.
Malheureusement, beaucoup le trouvent lassant comparé à Red Dead Redemption, mais je rappelle que ce n’est pas comparable. C’est comme si l’on comparait Final fantasy 7 et Final Fantasy Tactics, c’est incomparable.
Je persiste donc à dire que L.A. Noire mérite toute votre attention, et j’attends de voir avec impatience les futurs DLC.
Rien que l’histoire mérite à elle seule le prix du jeu.
De plus la présence de John Noble (Fringe) en Leland Monroe eet un choix exceptionnel.
Je lui donnerais un bon 15/20 car même si ce n’est pas parfait pour un premier pas dans ce style c’est super bien.