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Feeding Frenzy 2 - Test sur XBox Live Arcade

mardi 22 juin 2010, par Cally

"Un poisson rouge ayant appris que les oiseaux vivaient sans cage, un jour se dit "Tiens-moi aussi", je voudrai voir du paysage..." Qui n’a pas chantonné, dans son enfance, l’histoire de ce petit poisson aventureux ? Le jeu que nous allons vous présenter aujourd’hui, Feeding Freezy 2 : Shipwreck Showdown, a fait ressurgir cette comptine du fin fond de notre mémoire.

Le jeu de PopCap Games nous invite à rentrer dans les écailles de Boris, un poisson-papillon tout petit, et à le faire grandir jusqu’à ce qu’il devienne le roi des océans !
L’histoire, on vous l’accorde, n’est pas la plus palpitante qu’il nous ait été donnée de découvrir, mais elle ménage malgré tout sa petite part de mystère avec la présence de cet étrange intrus, que l’on croise tout au long du mode Histoire et dont on finira par percer le mystère à la fin du jeu. Mais revenons aux bases de ce nouveau jeu XBOX 360 téléchargeable sur le service de téléchargement de la console de salon Microsoft.

Gameplay

Feeding Frenzy part de l’un des principaux mécanismes guidant l’évolution des espèces : la sélection naturelle. Les plus gros, les plus forts, ont raison des plus petits, des plus faibles.
Le joueur incarne ainsi le petit et sympathique poisson Boris, qui va grossir et devenir plus fort à mesure qu’il mange ses congénères plus petits que lui, et changer plusieurs fois de forme au cours du jeu.
Plus notre poisson grossit, plus il va être en mesure de croquer les créatures qu’il fuyait jusqu’alors. Mais ne vous y trompez pas : l’objectif s’avère un tantinet compliqué par quelques obstacles ! Se goinfrer au maximum n’est pas la partie la plus ardue du jeu. Le plus dur ? Slalomer avec rapidité et dextérité entre les pièges comme l’encre des poulpes et les gros poissons prêts à faire de vous leur repas du jour !

Notre petit poisson va sillonner les océans au travers de 60 tableaux et nous faire découvrir, au passage, l’écosystème marin. Des petites anecdotes sont placées, ici et là, pour donner un petit aspect ludo-éducatif au joueur.
On va ainsi faire la connaissance d’autres poissons dont on prend le contrôle comme le grand requin blanc, le baliste royal ou encore le poisson-lanterne. Le choix de la créature à diriger s’effectue selon le tableau et les caractéristiques nécessaires à la poursuite de l’aventure. C’est pourquoi, lorsque notre héros à branchies se retrouvera dans les sombres abysses des océans, le poisson-lanterne sera le meilleur candidat. Mais attention ! Il faudra régulièrement recharger les batteries en avalant des algues luminescentes. C’est une vraie bonne idée que les développeurs ont eu là, enrichissant avec bonheur le gameplay simpliste de Feeding Freezy 2. On aurait aimé que cette utilisation des spécificités soit généralisée à l’ensemble des protagonistes marins.

Durant son périple en mer, le joueur verra son poisson changer de taille trois fois par niveau et évoluer dans différentes zones de jeux. Si l’écosystème sous-marin reste le principal théâtre de l’histoire, nos petits poissons iront tout de même faire un tour ou deux à la surface, où ils devront affronter de nouveaux ennemis, éviter des pièges inédits et se régaler de quelques papillons. A l’occasion de ces sorties, notre poisson pourra bondir hors de l’eau, faire quelques pirouettes magistrales et attraper quelques bonus.

Les bonus, parsemés ici et là sous forme de multiplicateurs, de champiminis, d’étoiles, de vies supplémentaires ou encore d’éclairs, ne manqueront pas de ravir le joueur. Qu’ils permettent d’exploser le score ou qu’ils donnent des pouvoirs éphémères comme celui de réduire la taille des plus impressionnants prédateurs, les bonus se retrouvent dans des bulles iridescentes ou cachés dans les huîtres.

Feeding Frenzy 2 propose pas moins de 7 modes de jeux, Histoire ou Chrono, solo ou multijoueur. Absent du premier opus, l’apparition du mode multijoueur est un réel plus pour le jeu, puisqu’il offre la possibilité de jouer jusqu’à 4 participants. Des mini-jeux type party-game ont été développés pour offrir de jolis affrontements à plusieurs et trouver qui est le plus gourmand ou le plus rapide.

Jouabilité

La simplicité est de mise avec Feeding Frenzy 2 et la prise en main du gameplay immédiate. On se déplace de gauche à droite à l’aide, on gobe les proies en appuyant sur un bouton...
La difficulté se situe davantage dans les affrontements avec les boss et les déplacements, que ce soit dans les zones obscures ou lorsqu’il s’agit de slalomer entre les ennemis plus gros que soi.

Graphismes

Le second opus de la franchise s’est enrichi d’une plus grande variété de poissons. Malgré une animation minimale de ces derniers, la réalisation se révèle suffisamment fine, détaillée et colorée, avec un petit rendu cartoon sympathique, pour satisfaire la majorité des joueurs.
Les fonds sous-marins et les environnements divers constituent la plus jolie réussite du jeu.

Sons

Si la bande originale se révèle parfaitement adaptée au jeu, il n’en est pas tout à fait de même pour les bruitages, assez fatigants, et surtout la voix-off, omniprésente et horripilante.

Durée de vie

Ne comptez pas passer des après-midis entiers à sillonner les océans. Malgré un jeu riche de 60 niveaux, il ne vous faudra que quelques petites heures pour boucler le mode Histoire en solo.
Vous pourrez toujours prolonger l’expérience en proposant à vos amis une ou deux parties multijoueur ou en testant le mode Chrono, qui vous replongera dans l’histoire en y ajoutant des contraintes liées au temps. Mais malheureusement, Feeding Frenzy n’est pas suffisamment fouillé et addictif pour que l’on s’y attarde davantage...

Conclusion

Feeding Frenzy 2 est un divertissement plaisant, graphiquement convaincant avec une grande variété de créatures, amies ou ennemies, et 60 tableaux agréables à l’oeil.
Le jeu, pour 800 points MS, nous offre également une belle idée de gameplay avec le poisson-lanterne, seul capable d’éclairer les abysses des océans et de s’y déplacer. Mais sans une généralisation du procédé aux autres protagonistes que l’on contrôle, le gameplay se révèle trop simpliste et répétitif pour enthousiasmer le joueur et proposer un challenge correct.
Aussi ce second volet de la franchise est-il à réserver aux non-possesseurs du jeu précédent.

Note : 12/20

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